Retour sur le Cap Ferret Festival

19 09 2019


Cap Ferret Music festival  
Le temps des festivals d’été s’achève ….Campus study a retenu celui du Cap Ferret music Festival pour sa qualité musicale et son idée de transmission et de partage.  
Rencontre avec quelques acteurs du festival, professeurs, concertistes, bénévoles et spectateurs …
Transmettre, valoriser les arts en général et la musique en particulier, tel est le message d’Hélène Berger, la directrice artistique du festival, dans ce coin magique de bout du monde accessible par la route et plus enchanteur encore par bateau…    
Le Cap Ferret music festival donne la mesure grâce à des paysages étonnants, des concerts qui ont lieu en plein air parfois sous les étoiles, pour des instants suspendus entre ciel et mer ….
Juliette Louvradoux est la responsable de l’Académie du Festival, musicienne saxophoniste et musicothérapeute : « La musique explique-t-elle est un vecteur de mieux être pour celui qui a un handicap physique, mental, est atteint de la maladie d’Alzheimer, d’autisme ou d’un état dépressif, d’ un mal être ou simplement introverti. Cette thérapie va révéler les personnalités et les pratiquants vont devenir épanoui(es) ».

Juliette insiste sur ce qui lui semble important : « écouter l’élève, s’adapter pour lui enseigner et lui transmettre. Aimer son instrument, aimer jouer avec les autres, partager la musique et ne pas être dans le jugement, afin qu’ils se sentent en confiance. IL n’y a pas de sous musique ou de musique noble. Ils sont satisfaits de découvrir quelque chose de différent grâce aux concerts.  Cela leur permet une ouverture et la possibilité d’avoir confiance en eux, en préparant pour certains des concours dont le prestigieux concours d’Osaka ». « Il s’agit aussi d’une ouverture au monde », poursuit-elle, « et à différents types de musique : classique, jazz, musiques du monde comme celles   présentées au Festival du Cap Ferret. Il faut se mettre à la place de la personne qui va recevoir, ressentir ce qui va plaire…avoir une ouverture au monde et aux différentes musiques… ».  
Hélène Berger, musicienne et concertiste est la directrice artistique du festival et a voulu « semer des graines au quotidien » pour les plus petits, en les initiant à la musique et aux instruments grâce à des ateliers découverte. Le célèbre guitariste Thibault Cauvin, qui s’était produit la veille en concert, a joué le jeu auprès des enfants. Ce poète et jeune prince de la musique parcourt avec passion la terre entière et retraduit de façon originale, à travers sa musique, des morceaux du monde sous forme de « voyages musicaux ». Malgré le prestige de ses 36 prix internationaux, Thibault Cauvin est toujours souriant et a la simplicité et la noblesse des Grands.  Il définit ainsi sa traduction de la musique : « C’est expliquer avec des mots simples, ce qui est compliqué. Il faut rester dans la simplicité, sinon cela devient élitiste et on s’enferme. C’est partager des moments et créer des contes musicaux ». Il explique qu’avec ces 15 années de tournées qu’il vit avec toujours le même intérêt, cet artiste a envie de faire partager son émerveillement.  En l’entendant, le public se rend compte qu’il a gardé une pureté d’enfant traduite en passion musicale.  
Dans la liste des musiciens prestigieux invités par Hélène Berger, citons aussi Alexandre Paley et sa prestation (juste avant l’orage) ainsi que la profondeur de ses interprétations pour ce musicien qui a donné son premier récital à l’âge de 13 ans.  
Alberto Chavez, saxophoniste espagnol a dirigé des masters class avec de jeunes musiciens saxophonistes, dont deux élèves qui venaient de Colombie. C’était pour eux une première expérience de concertistes. « C’est dit-il, donner la possibilité aux étudiants une opportunité et un plaisir de partager la musique dans cet espace de paysages, de découverte de la gastronomie…C’est aussi une présentation des musiques de tous les pays. Ces jeunes musiciens ne se connaissaient pas et ont eu très peu de temps pour répéter et arriver à cette qualité de résultat…C’est la magie de la musique. Il s’agit dans ce festival d’un échange, de se renvoyer aussi des questions ». La pianiste Caroline Batt, ancienne élève de l’Académie va dans le même sens, car elle souhaite dans son enseignement de la musique permettre aux jeunes de partager, faire des rencontres musicales, permettre de découvrir et pour résumer être un « passeur » de connaissance.
Transmettre, « arroser les jeunes plants via les cours pour les étudiants de l’académie », dit Hélène Berger, c’est poloniser la création musicale en favorisant les échanges d’idées et récolter les fruits de l’alchimie parfaite entre paysages infinis et des musiques sublimes » …
N’oublions pas l’équipe de bénévoles engagés et passionnés comme Marie Hélène et tous les autres.  Pour la variété et la qualité internationale de sa programmation, le Festival apparaît comme le 3e festival français dans le classement du UNgaku magazine 2018 au Japon, après le festival d’Aix en Provence et les Chorégies d’Orange par Claudio Takuo Ikeda.  
Après huit années d’existence, et de réussite et près de 150 concerts, le souhait d’Hélène Berger est « d’enraciner les liens de ce rendez- vous unique » Alors n’oubliez pas et prenez date pour l’année prochaine !
Ysabelle J.




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